Parue sur la semaine des pyrénées
Mardi 03 Janvier 2017
Le berlingot, c’est la tradition de la ville. Apparu à la fin du XIXe siècle, il fait aujourd’hui le bonheur des petits et des grands gourmands… Éric Millet perpétue cette tradition.
Eric Millet a repris la confiserie Marinette en 2003. « Je travaillais dans l’hôtellerie, et je voulais changer. Je voulais travailler le sucre, j’adore ça. » Formé par son prédécesseur, il connaît aujourd’hui tous les secrets du berlingot, et de sa fabrication, artisanale, bien entendu.
La recette, c’est la même, depuis toujours : « Pour faire des berlingots, il faut du sucre, du sirop de glucose, et des arômes naturels. On chauffe le sucre et le sirop de glucose jusqu’à 150 degrés. Une fois arrivé à température, on le verse sur le marbre. C’est une pierre froide, qui va nous permettre de refroidir le sucre. Là, on ajoute le parfum. Une fois qu’on a une consistance élastique, on travaille au crochet, pour donner des nuances de couleur… Enfin, on passe le tout dans la berlingotière, c’est une machine qui permet de leur donner leur forme de berlingot. » Même recette, et même plaisir, depuis plus de 13 ans. « C’est toujours un plaisir de faire des berlingots. Voir les enfants émerveillés, les parents aussi… Je ne m’en lasse pas ! » Aujourd’hui, Éric propose entre 25 et 30 parfums différents. « Il y a toujours un parfum à la mode, comme caramel beurre salé en ce moment, par exemple. » En plus des berlingots, Éric vend d’autres confiseries : « Je propose aussi des chocolats comme les crottes d’isards ou les haricots tarbais, et des sucettes artisanales. » De quoi ravir tous les gourmands.
L’histoire du berlingot
Cauterets est, depuis toujours, une station thermale. C’est au courant du XIXe siècle, que de nombreuses personnalités viennent « prendre les eaux ». Les eaux thermales de Cauterets sont indiquées pour les soins des voies respiratoires, et en particulier pour la gorge. Pour se soigner, les curistes buvaient l’eau thermale. Cette eau, riche en soufre, laissait un goût très amer dans la bouche. « Les médecins donnaient donc un petit bonbon aux curistes, pour leur enlever le goût sulfureux de l’eau. Les premiers étaient uniquement au miel et à la menthe. La tradition s’est perpétuée, et les parfums se sont diversifiés. » En effet, aujourd’hui, les vitrines des confiseries se sont colorées, et les enfants s’arrêtent toujours devant, émerveillés.
Pratique : Confiserie Marinette, 6 avenue du Mamelon Vert à Cauterets.
Contacts : 06.62.40.43.81
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
www.cauterets-berlingots-marinette.com
Maéso
"Le Berlingot de Cauterets",
Une chanson pour rigoler
Faites tourner, le clip arrive bientôt...